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HAVRE LUMIERE

@cheminer-poesie-cressant / cheminer-poesie-cressant.tumblr.com

à l'usage de ceux qui désirent s'attarder dans l'éblouissement des légèretés https://www.instagram.com/pcressant/
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dans son chemin vers le large, l’horizon a trébuché sur un filet de lumière, sur un caillou de verdure ; la ligne des grands arbres a tenu un discours de contradiction ; elle a infléchit les arguments de l’infini

© Pierre Cressant

(jeudi 1 juin 2023)

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parce que la lumière ne dit pas son nom, elle emprisonne tous les rêves des passants de la vie ; elle imprime sans écrit les traces des instants qui brillent encore dans son écoute et son ombre venue se révèle alors encre à son chevet

© Pierre Cressant

(jeudi 6 mai 2021)

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La place rassemble les passages.

Elle ouvre et ferme les rêves.

Elle attire les cœurs réceptifs, ceux qui démêlent la musique du silence,

la source du grand fleuve, sans rien attendre.

Au loin s'annonce un quotidien sonore, les clochers,

ce temps soudain redressé de pierre.

(Dans la portée des ombres, extrait)

© Pierre Cressant

(dimanche 11 septembre 2005)

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ce qui défaillance est ce reflet qui rompt parmi l’exigence de stabilité ; ici la vie n’attend pas de mouvement, elle est claire immobilité sur la portée de l’eau disparue ; ce reflet qui refait et défait la variation de l’habit comme une invariable ouverture, une parenthèse qui jamais ne se ferme ; le résorbé saisi dans son impossible achèvement

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“Le temps passe et avec lui certaines sensations. Mais de temps à autre la magie du champ et de tous les événements qui s'y sont déroulés affleure.”

…sous forme de reflets, de lumières, de parfums, de détails, identiques à ceux admirés jadis, ces ressemblances merveilleuses qui parsèment la terre du quotidien et qui rendent notre temps éternel l’espace d’un regard, l’instant d’une admiration et qui raniment notre mémoire involontaire et inconsciente dans des lieux où rien pourtant ne devait nous mener vers des souvenirs ; ce pouvoir des similitudes et des ressemblances qui seul rend possible son éveil sans annonce et qui nous offre sur le plateau de l’éphémère la sensation inoubliable d’un bonheur vécu dont l’intensité est restée intacte malgré les années car ici le temps entier provisoirement s’est retiré

© Pierre Cressant

(19 août 2018)

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parce que la lumière ne dit pas son nom, elle emprisonne tous les rêves des passants de la vie ; elle imprime sans écrit les traces des instants qui brillent encore dans son écoute et son ombre venue se révèle alors encre à son chevet

© Pierre Cressant

(jeudi 6 mai 2021)

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ce qui défaillance est ce reflet qui rompt parmi l’exigence de stabilité ; ici la vie n’attend pas de mouvement, elle est claire immobilité sur la portée de l’eau disparue ; ce reflet qui refait et défait la variation de l’habit comme une invariable ouverture, une parenthèse qui jamais ne se ferme ; le résorbé saisi dans son impossible achèvement

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La place rassemble les passages.

Elle ouvre et ferme les rêves.

Elle attire les cœurs réceptifs, ceux qui démêlent la musique du silence,

la source du grand fleuve, sans rien attendre.

Au loin s'annonce un quotidien sonore, les clochers,

ce temps soudain redressé de pierre.

(Dans la portée des ombres, extrait)

© Pierre Cressant

(dimanche 11 septembre 2005)

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le passé ne réside ni dans les objets, ni dans les lettres, ni dans les photographies, car à travers eux c'est la mort que nous voyons, dans leur jaunissement, leur inévitable décrépitude ; le passé doit rester vivant pour exister ; ce passé là est en nous et seulement en nous ni dans les lieux, ni dans le matériel, juste dans les variations de nuances presque inappréciables qui nous entourent mais qui peuvent être capturées par nos sens au hasard pour peu que l’on sache les éveiller, les élever, les guider ; nuances éphémères mais suffisantes pour redonner naissance à de tendres images ; le passé est spirituel, seul notre esprit peut le créer ; le passé est une croyance

© Pierre Cressant

(mardi 17 août 2010)

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Verticales, les hautes villes s'inventent des crêtes infranchissables, rempart à l'inconnu, recomposent les horizons à la démesure d'une gloire éphémère, prêtes à décrocher du ciel, au passage, un possible trophée.

(Dans la portée des ombres, extrait)

© Pierre Cressant

(mardi 6 septembre 2005)

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la nature embellie par le silence de la mort, le chemin aux grands arbres plus remarquable ce soir, sur une plaine d'or ciselée de silence ; et là où se resserrent au loin les lignes noires semble y serpenter lumineux ton départ ; l’horizon sait accueillir le deuil, lui offrir le juste épanouissement

© Pierre Cressant

(mardi 24 août 2010)

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on ne sait pas ce qui meurt en premier du jardin ou bien de la maison lorsque l’homme-jardinier s’éteint ; ce qui est sûr par contre c’est que renait en son domaine malgré l’absence de son labeur dans une harmonie parfaite un ensemble où l’abandon se fait déchainement vigoureux de nature parmi un affolement de pierres tenaces ; une complainte qui malgré la mort chante une victoire arrogante sur la vie ; une poésie de l’enveloppement, une ardeur sans limite, où se cache encore sous la masse quelques floraisons résistantes ; la vie prend fin dans un déferlement de vie turbulente

© Pierre Cressant

(jeudi 8 août 2024)

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